
A l’occasion de la publication du rapport que j’ai signé auprès de l’Institut Montaigne, il est exact que, dans une interview à l’Usine Nouvelle, j’ai évoqué le fait qu’il serait souhaitable de supprimer la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
Je comprends l’émoi qu’a provoqué cette déclaration. « Défenseur excessif des entreprises », « ennemi des libertés individuelles », « libertarien effréné » sont quelques-unes des réactions que j’ai pu noter de-ci, de-là.
Entendons-nous bien : même si j’assume totalement ses propos lors de cet interview, l’idée de la fermeture de la Cnil que j’exprimais a été grossie au point d’être sortie de son contexte.
Bien entendu, je chéris la notion de liberté individuelle. Non, je ne suis pas libertarien, dans la mesure où le rapport Montaigne, dont il était au départ question, ne cesse de parler du rôle fondamental de l’Etat dans le développement d’un écosystème numérique.
Le point que je soulève concerne le fait qu’à force de brandir le principe de précaution, notre société se sclérose et en oublie d’innover. Oui, il y a eu des abus, au premier titre desquels l’utilisation de fichiers d’Etat pour commettre les crimes que l’on sait lors de la dernière guerre mondiale.
« La France est l’un des rares pays d’Europe sans DMP »
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